Nous revoilà ! Frustrés de vous avoir proposé un numéro 5 seulement au format numérique (gratuit et hors abonnement) et pas au format papier, mais heureux malgré tout du travail réalisé sur notre site web pendant le confinement. Et surtout, ravis d’être de retour sur papier. Les bonnes nouvelles, on prend ; halte à la déprime !
Certes, nous avons traversé une période difficile et elle n’est sans doute pas finie. Sans refaire le match du confinement, il nous semblait important de revenir sur cet épisode, à partir des témoignages d’acteurs locaux, non seulement pour avoir un ressenti local, mais surtout pour essayer de mettre en exergue les questions que ce genre de crise pose pour un territoire comme le nôtre. Quel avenir pour la Basse-Marche, à travers le prisme de la crise Covid ? Nous essayons d’apporter des éléments de réponse dans notre dossier. Vous verrez qu’au final, cela nous donne surtout envie de pousser la réflexion plus loin et d’élargir le cercle des discussions sur ce sujet passionnant de la résilience d’un territoire…
D’ailleurs, à quand les assises de la Basse-Marche, forme d’assemblée de territoire où chacun pourrait apporter son point de vue ? C’est un projet qui nous trotte dans la tête depuis quelques temps et que nous espérons mettre en œuvre tout doucement, sans doute pour 2021. On pourrait imaginer un événement se déroulant sur plusieurs jours, avec différentes discussions en journée, réparties par grandes thématiques, dans différents lieux du territoire et avec une multiplicité d’intervenants, tous issus de réseaux différents, mais soucieux de l’avenir de la Basse-Marche ! Et le soir, tout ce beau monde se retrouverait pour boire un coup et assister à un chouette concert, par exemple ? Nul doute que les nouvelles équipes municipales s’associeraient à nos discussions ; en tout cas on l’espère ! On continue à y réfléchir et on ne manquera pas de vous tenir informés.
En attendant, comme remède à la déprime, vous trouverez plein de belles histoires dans ce numéro 6 ! Des histoires de passionnés qui font bouger le territoire, comme le saxophoniste Adavity ou l’éditeur Olivier Rougerie. Des histoires de belles âmes qui s’évertuent à le mettre en valeur, comme le réalisateur Nicolas Fay. Des histoires de lieux qui rassemblent, de la chapelle transformée en exposition à la coloc’ entre adultes en situation de handicap, en passant par le tiers-lieu de Bellac. Des histoires de faune et de flore locales. Des histoires farfelues de compétition de surf futuriste, se déroulant en 2137 sur la mythique vague du pont de Beissat. Des histoires d’odyssée dau maire. Des coups de gueule aussi, contre les pyromanes amateurs qui pullulent avec les beaux jours, contre cette fin d’année scolaire en eau de boudin, difficile à vivre pour les jeunes bacheliers qui s’apprêtent à partir faire leurs études loin de la Basse-Marche. Pour les anciens également, c’est une période pénible, comme nous l’écrit Dédé Clavé, à qui on accordera désormais une carte blanche à chaque numéro ; ça promet… Covid ou pas covid, la terre continue de tourner, et nous continuons donc à vous livrer nos bons plans également. Soyons prudents certes, mais sortons de nos coquilles ! Bonne lecture !
(Mefia Te! est un journal papier trimestriel ; pour le découvrir, vous pouvez vous le procurer dans différents points de ventes, ou bien vous abonner!)