À chaque nouveau numéro nous vous racontons un peu les coulisses du journal. Vous commencez donc à savoir que tout part généralement de discussions endiablées en réunions de rédaction. En l’occurrence, alors que nous attaquions la préparation de ce nouvel opus, la question du thème du dossier se posait. « De quoi pourrions-nous parler pendant l’été 2024 ? Le paysage médiatique national sera inondé d’informations sur les Jeux Olympiques de Paris 2024. Bon évidemment, ici, nous n’en verrons pas la couleur, de ces Jeux. Pourquoi ne parlerait-on pas de sport nous aussi, mais à la sauce bas-marchoise ? » Et voilà. Dossier sport bas-marchois, top départ !
Il ne fallait évidemment pas compter sur nous pour vous proposer huit ou dix pages de chroniques sportives locales classiques. D’autres font cela mieux que nous. Mais le sport, après tout, ça ne s’arrête pas là. Alors nous nous sommes aventurés sur de nouveaux terrains. Pour commencer, nous avons discuté par exemple avec des professionnels de l’activité physique adaptée. Plusieurs dispositifs existent sur notre territoire pour amener des personnes à remettre leurs corps en mouvement, suite à différentes maladies ou accidents de la vie ; ce sont de sacrés défis que se lancent ces personnes, et on avait envie de leur adresser une médaille, d’office ! Dans un second temps, les délires sportifs de la rédaction ont convergé à maintes reprises du côté de nos amis les bêtes, si bien que plusieurs pages de ce dossier sont consacrées à différents types de sports collectifs, c’est-à-dire ceux qui se pratiquent avec un animal ! Vous lirez d’abord la rencontre avec deux représentants d’une vraie spécialité locale : la tonte de mouton. Pour le coup, on parle vraiment de sport de compétition, avec des championnats, des records, des classements, des coupes du monde. On se demande bien pourquoi ce n’est pas un sport olympique, d’ailleurs. Ah, si seulement on nous avait demandé notre avis… Vous lirez aussi de belles choses sur le tir-à-l’arc à cheval, sur le mountain trail (entre équitation de travail européenne et discipline de ranchers américains), ou sur d’autres activités menées à dos de lama par exemple ! Sans oublier un zoom sur le plus grand athlète de nos contrées, incontestablement : le chien Border Collie bien sûr. Mais nous avons aussi découvert des lieux de sports insolites, comme la carrière de Montulat, tout au nord de la Haute-Vienne, où des passionnés s’adonnent à la plongée, jusqu’à plus de 50 mètres de profondeur. Vous saviez ça, vous ? On en découvre tous les jours, même sur un petit territoire comme le nôtre. C’est très Mefia Te !, ça. Pour finir, nous voulions bien sûr faire un clin d’œil au sport associatif et à tous les clubs de football, de cyclisme, de rugby, de danse, de tennis, etc., qui existent par ici, qui animent nos contrées tous les week-ends et que l’on retrouve parfois dans les pages de notre journal. Ne pouvant citer toutes ces initiatives et tous les bénévoles qui y consacrent des heures et des journées, nous avons décidé de mettre en avant l’un d’entre eux, qui en quelques années a contribué à redonner vie au basket à Bellac. Alors, on en dit quoi ? Sportive, la Basse-Marche !A