Mefia Te !

Économie locale : dossier ouvre-boîtes

Collection privée Jacky Desbourdelles

Portrait d’entreprises et d’entrepreneurs

Pousser la porte de « boîtes » basées sur notre territoire, comprendre quels sont les principaux secteurs d’activité, partir à la découverte des entreprises, de leurs responsables et de leurs salariés, discuter avec des artisans et des commerçants locaux, prendre le pouls de tous ces acteurs qui font vivre la Basse-Marche au quotidien : tels sont différents axes que l’on souhaitait développer dans les pages du journal Mefia Te ! dès le début de notre aventure, il y a deux ans. Pour cela, nous faisons régulièrement des articles sur des entreprises locales, et nous continuerons évidemment à le faire. Mais nous nous sommes dits, pour ce numéro 9, qu’il serait intéressant d’accorder plus de place à ces thématiques, à travers le dossier lui-même.

Vous trouverez donc dans les pages suivantes différentes informations en lien avec l’économie locale. Des chiffres pour commencer, histoire d’avoir en tête quelques données-clés autour de la démographie, de l’emploi et de la répartition de l’activité économique sur notre territoire. Plusieurs portraits acteurs économiques ensuite, en attaquant par un zoom sur le domaine de la mécanique, avec deux PME, l’une basée à Berneuil, l’autre à Saint-Sornin-Leulac. Des portraits de commerçants aussi, notamment des commerçants qui viennent de créer leur activité, ainsi qu’un rapide panorama des acteurs locaux de l’édition – forcément, on a envie de défendre le papier ! Et bien sûr, nous n’avons pas pu nous empêcher de regarder dans le rétroviseur, sans nostalgie, mais avec tendresse et amusement à la vue de certaines photos d’activités économiques bas-marchoises d’antan !

Pour tout vous dire, nous aurions voulu aller beaucoup plus loin. Mais le contexte économique actuel n’est pas favorable ; il semble que de nombreuses entreprises du territoire, et en particulier les plus importantes, celles qui emploient le plus de monde, aient d’autres priorités ces temps-ci que de répondre aux demandes d’entretiens venant d’un modeste journal associatif local… En effet nous avons essuyé plusieurs refus, ou souvent nos interlocuteurs n’ont simplement pas donné suite à nos sollicitations. Nous comprenons très bien cette frilosité, d’autant que les mois que nous venons de vivre ont été malheureusement propices au repli sur soi. Il n’y a pas de raison que le monde de l’entreprise ne subisse pas cette tendance lui aussi. Raison de plus pour attaquer de pied ferme les mois qui viennent avec plus d’envie, pour rattraper le temps perdu. Promis, nous ressortirons notre ouvre-boîtes dans les prochains numéros, et nous vous ferons découvrir d’autres entreprises du coin !