Une chanson douce
C’est enfoncer une porte ouverte que de dire que nous traversons une période particulière. Le moral a du mal à se maintenir au niveau des chaussettes. Et pourtant, le fait de prendre le temps de s’asseoir et d’écouter le chant des oiseaux peut avoir un effet anxiolytique très puissant. Et surtout celui du maître en la matière, le Rossignol. Alors, si vous le pouvez, lisez cet article les fenêtres ouvertes et laissez vous conter l’histoire de ce petit prodige.
Encart « mimologisme »
En Limousin, les oiseaux sont bavards. De tout temps, leurs chants ont figuré en bonne place dans la tradition orale. Ainsi, il existe des petites formules poétiques en occitan qui imitent ces cris et ces chants. On les appelle des mimologismes. Le Rossignol, soprano des forêts, n’y a pas échappé. Patrick Labidoire nous en a retrouvé un fort coquin dans le livre : Paroles d’oiseaux. Savoirs et Imaginaire du Massif Central de Didier Huguet et Jean-Claude Rocher (miralh / Ostal del libre).
La vieilha l’a mol, mol, mol coma una fija
La jeuna l’a dur, dur, dur tant plan qu’un roc
Ati, ati,ati
Fot-li, fot-li, fot-li
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La vieille l’a mou, mou, mou comme une figue,
La jeune l’a dur, dur, dur autant qu’ un roc,
Ici, ici, ici,
Fous-y, fous-y, fous-y…
Article de Patrick LABIDOIRE, à lire dans le Mefia Te ! numéro 13